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UN DEUXIEME ALBUM POUR VELVET REVOLVER

3 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour découvrir le nouvel album de Velvet Revolver. Formé autour de musiciens issus de groupes aussi prestigieux que Guns n’ Roses, Stone Temple Pilots ou Infectious Grooves,les amateurs de rock attendaient au tournant cette formation prometteuse ! Contraband sort en 2004 et la désillusion est bien là : Production brouillon, compositions fades, chant monotone… on s’attendait tout de même à beaucoup mieux de la part d’une telle dreamteam. Le groupe ne lâche néanmoins pas l’affaire et compte bien prouver au public qu’il n’a pas dit son dernier mot. Libertad… parce que nos 5 zicos ont enfin réussi à faire abstraction de leur prestigieux passé pour créer leur propre identité. Cette fois le pari est réussi ! A la première écoute, on constate rapidement que la production est beaucoup plus léchée de façon à rendre justice au travail de composition et d’interprétation de chaque musicien : Les guitares s’enchevêtrent, se complètent et se taquinent sans jamais se marcher sur les pieds. Slash est en forme et nous propose des soli bien sentis, bourrés de feeling, soutenus par la finesse et l’inventivité « riffthmique » de Dave Kushner. Duff joue des lignes de basse simples mais subtiles et Matt Sorum est d’une précision diabolique ! Quant à Scott Weiland qui était la principale faiblesse de Contraband, il est ici en parfaite osmose avec ses comparses. La machine parfaitement huilée fonctionne alors à merveille et nous délivre un rock énergique agrémenté de quelques ballades permettant de reprendre son souffle. Libertad est donc un album solide, mature, joué par des musiciens sans complexes ne cherchant pas à se reposer sur leurs acquis mais qui ont envie d’aller de l’avant.

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