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SLASH ENFLAMME LE BATACLAN

Il est venu, il a vu, il a vaincu. Slash, pour son passage à Paris, nous a offert une leçon de Rock n' Roll magistrale. A peine arrivé sur scène, coiffé de son traditionnel haut-de-forme et de ses lunettes, il lâche les premières notes promettant une soirée magique. D'autant qu'on attendait vraiment ce concert solo après les sets écourtés du Hellfest et de la première partie d'ACDC. Avec deux heures de concert, Slash a pu tout donner: les classiques des Guns n' Roses (Sweet Child O' Mine, Paradise City, Rocket Queen, Civil War...), mais aussi des anciens morceaux des Slash Snakepit et de Velvet Revolver. Malgré la tournée solo, les chansons de son nouvel album sont en minorité. C'est pourtant un nouveau Slash que l'on voit sur scène: souriant, à l'aise, prenant autant de place que son chanteur et communiquant avec son public. Bref, bien loin de l'image du guitariste qui reste dans l'ombre d'Axl Rose pour ne pas le fâcher. Mention spéciale d'ailleurs pour le chanteur, Myles Kennedy (ancien du groupe Alter Bridge) qui a su chanter dans tous les registres atteignant des aigus impensables sur les morceaux des Guns et restant plus modéré sur celles anciennement interprétées par Scott Weiland. A eux deux, ils ont littéralement fait exploser la température dans le Bataclan. A la fin du show, Slash prend le micro et promet de revenir fouler les scènes parisiennes avant de retrouver sa femme et ses enfants qui l'attendent. Message compris par les fans. Ils sortent épuisés et dégoulinant de sueur mais entre eux parlent déjà du prochain concert. Alors à bientôt Slash, on t'attend de pieds ferme.