mardi

GARY MOORE: CLOSE AS YOU GET

Bluesman irlandais émérite à la carrière exemplaire, Gary Moore nous revient ici avec un grand disque. Toujours armé de sa fidèle Les Paul, le guitariste chanteur nous propose un album d’une sensibilité incroyable. Entre rocks énergiques qui vous feront à coup sûr taper du pied et blues langoureux, morceaux originaux et reprises s’enchaînent à merveille ! Gary en profite pour nous rappeler qu’il est un musicien hors pair. Chaque note est un frisson et n’ayons pas peur des mots, l’expression « faire pleurer sa guitare » prend ici tout son sens.

DREAM THEATER: SYSTEMATIC CHAOS

Les rois du heavy progressif sont de retour ! Deux ans après Octavarium qui avait célébré les 20 ans du groupe, le petit dernier, Systematic Chaos, n’a rien à envier à ses illustres prédécesseurs. Tout d’abord, on retrouve dès le premier morceau la patte Dream Theater alliant dans une parfaite osmose technique et mélodie. Cette dualité se retrouve par ailleurs tout au long de l’album : Ombre et lumière, espoir et fatalité, joie et mélancolie… s’unissent durant plus de 75 minutes d’une intensité rare. Le plus marquant reste justement cette maîtrise presque insolente qui nous entraîne dans un voyage atmosphérique digne du meilleur de Pink Floyd. La diversité des compositions permet aussi au néophyte comme à l’auditeur averti de s’y retrouver. L’aspect technique est toujours présent mais il ne nuit pas à la qualité des compositions. Au contraire, il les magnifie : riffs entêtants alternent avec des accalmies où guitare et claviers charment l’oreille. Alors bien évidemment, Mike Portnoy (batterie) et John Petrucci (guitare) s’en donnent à cœur joie mais en évitant de tomber dans la démonstration pure. Les deux compères ont également écrit des textes magnifiques, profonds, réfléchis auxquels James Labrie donne toute leur dimension. Le gaillard module sa voix et nous prouve une nouvelle fois qu’il est un grand chanteur, capable d’exceller dans tous les registres. Dream Theater a réalisé avec Systematic Chaos un de ces meilleurs disques, peut-être le plus abouti de sa carrière. Rendez-vous est d’ores et déjà pris en fin d’année pour la tournée française. Bienvenue au Théâtre du Rêve…

UN DEUXIEME ALBUM POUR VELVET REVOLVER

3 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour découvrir le nouvel album de Velvet Revolver. Formé autour de musiciens issus de groupes aussi prestigieux que Guns n’ Roses, Stone Temple Pilots ou Infectious Grooves,les amateurs de rock attendaient au tournant cette formation prometteuse ! Contraband sort en 2004 et la désillusion est bien là : Production brouillon, compositions fades, chant monotone… on s’attendait tout de même à beaucoup mieux de la part d’une telle dreamteam. Le groupe ne lâche néanmoins pas l’affaire et compte bien prouver au public qu’il n’a pas dit son dernier mot. Libertad… parce que nos 5 zicos ont enfin réussi à faire abstraction de leur prestigieux passé pour créer leur propre identité. Cette fois le pari est réussi ! A la première écoute, on constate rapidement que la production est beaucoup plus léchée de façon à rendre justice au travail de composition et d’interprétation de chaque musicien : Les guitares s’enchevêtrent, se complètent et se taquinent sans jamais se marcher sur les pieds. Slash est en forme et nous propose des soli bien sentis, bourrés de feeling, soutenus par la finesse et l’inventivité « riffthmique » de Dave Kushner. Duff joue des lignes de basse simples mais subtiles et Matt Sorum est d’une précision diabolique ! Quant à Scott Weiland qui était la principale faiblesse de Contraband, il est ici en parfaite osmose avec ses comparses. La machine parfaitement huilée fonctionne alors à merveille et nous délivre un rock énergique agrémenté de quelques ballades permettant de reprendre son souffle. Libertad est donc un album solide, mature, joué par des musiciens sans complexes ne cherchant pas à se reposer sur leurs acquis mais qui ont envie d’aller de l’avant.

MÖTLEY CRÜE: SAINTS OF L.A

  Mötley Crüe donnent l'impression qu'ils s'éclatent sur leurs albums? Là ils nous éclatent! Jolis soli sur des riffs soit puissants soit accrocheurs, soit les deux. Les refrains sont souvent repris en choeur ce qui donne cette impression ludique. Cet album est plein d'énergie sans pour autant être agressif. Un disque définitivement entraînant. 

KORITNI: GAME OF FOOLS

   Voilà un album qu'auraient pu enregistrer les Guns n' Roses à la belle époque. Il s'en dégage une ambiance bluesy très affirmée et très agréable. Ecoutez "Deranged" pour vous en convaincre. De bons soli et des riffs nerveux font de ce disque une réussite, un tout homogène et fort sympathique!

lundi

EXPLICATION DE COURANT: LE HEAVY METAL

Le heavy metal (ou communément metal) est un genre de rock apparu au Royaume-Uni et aux États-Unis à la fin des années 1960. Le heavy metal puise son inspiration, entre 1969 et 1974, dans des groupes de Hard rock qui, en combinant blues et rock, ont créé un hybride aux sonorités lourdes et épaisses, centré sur les impulsions de la batterie et de la guitare à la distorsion très amplifiée. Au fil des années, le heavy metal a donné naissance à des sous-genres variés et, bien que ceux-ci soient généralement appelés « metal » par le grand public, le terme « heavy metal » a maintenant deux sens distincts : soit le genre et toutes ses variantes, soit le style original des groupes des années 1970 et 1980 — parfois baptisé de « heavy metal traditionnel » . De ce fait, la définition du terme tend à être ambiguë et n'est pas la même selon la période de l'histoire du rock à laquelle on se réfère.  Dans les années 1970, le terme « heavy metal » (popularisé par le critique Lester Bangs) était synonyme de Hard rock, genre auquel il reste encore parfois assimilé dans l'inconscient populaire. Les premiers groupes — comme Black SabbathDeep PurpleLed Zeppelin,Blue Cheer, Iron Butterfly — étaient donc indifféremment considérés comme des groupes de heavy metal ou de hard-rock. Au début des années 1980, le terme a été redéfini par Lester Bangs peu de temps avant sa mort : il existe une subtile différence entre Hard rock et heavy metal, résidant principalement dans le fait que le heavy metal tend à se débarrasser des racines blues tandis que le Hard rock les conserve. Avec cette définition, qui prévaut de nos jours, seuls des groupes de heavy metal traditionnel comme Black Sabbath et Judas Priest peuvent être considérés comme précurseurs de l'esthétique et du son spécifiques du heavy metal. Le heavy metal s'est popularisé dans les années 1970 et 1980, au fur et à mesure de l'apparition de ses sous-genres, et il génère toujours dans les années 2000 un fort engouement de la part de ses fans à travers le monde. 

*Source: www.spirit-of-metal.com

EXPLICATION DE COURANT:LE HARD ROCK

Le hard rock est en fait une évolution naturelle de la musique de l'époque (The Beatles, The Rolling Stones, The Who...) tant par la technique que dans la sonorité. Il se caractérise par l'utilisation d'un trio de base constitué d'une guitare saturée, d'une guitare basse et d'une batterie. On ajoute à cela une certaine agressivité, tout en restant proche des racines blues et rock. Le son des guitares électriques utilisé dans le hard rock est dit « saturé ». Il s'agit d'un son très riche en harmoniques, et qui dégage une impression de puissance et d'agressivité. La saturation était obtenue à l'origine en mettant le volume de l'amplificateur de la guitare électrique au maximum, ce qui provoque un écrêtage du signal : le signal électrique ne peut dépasser une valeur maximale et est donc tronqué, ce qui provoque une distorsion du son. Jimi Hendrix travaillait avec son ingénieur pour créer de nouveaux sons en modifiant l'électronique ; ceci a donné naissance à des dispositifs électroniques permettant de modifier le son sans risquer d'endommager l'amplificateur. 

*Source: www.spirit-of-metal.com

EXPLICATION DE COURANT: LE NEO METAL

Le nu metal (prononcé à l'anglaise « new metal ») ou neo metal est un genre musical mélant des éléments en provenance du rock alternatif et du heavy metal ; On l'écrit parfois « nü metal », avec le tréma très utilisé dans le heavy metal dans les noms des groupes comme Motörhead, Blue Öyster Cult, Mötley Crüe ou Queensrÿche. Parmi les albums précurseurs du son qui caractérisera le nu metal, on peut citer le "Black album" de Metallica (1991), ou encore certaines productions de Sepultura, en particulier "Chaos A.D." (1993) et de Pantera avec son "Cowboys From Hell" (1990). Le neo metal en tant que mouvement musical propre va naître de l'influence conjuguée que produiront les sorties d'albums tels que : * L'album éponyme du groupe KoЯn en 1994. * "Adrenaline" du groupe Deftones en 1995. Il apparaît sur la scène médiatique au début des années 90, essentiellement sous l'impulsion du groupe KoЯn. Influencée par des groupes aussi différents que Faith No More, The Cure, Depeche Mode ou Rage Against The Machine, cette musique est caractérisée par des riffs au son lourd, saturé et grave (les guitares, quelquefois à 7 cordes, sont souvent accordées un demi ou un ton plus bas et les distorsions sont parfois soutenues par un effet flanger), une basse groovy (parfois slappée), le tout surnagé par une voix puissante et rageuse. De nombreux groupes majeurs tels que Limp Bizkit, Linkin Park ou Slipknot vont suivre cette voie. 

*Source: www.spirit-of-metal.com

QU'EST CE QUE LE TRASH METAL?

   Le thrash metal est un sous-genre du heavy metal. Ses origines remontent à la toute fin des années 1970, lorsque certains groupes commencèrent à mélanger la vitesse du punk rock à des élément de NWOBHM. Mais c'est au début des années 1980 que Metallica popularisa le genre. Le thrash metal est notamment caractérisé par une musique rapide et violente. Le mot thrash signifie « battre, frapper » en anglais, à ne pas confondre avec trash, qui signifie « poubelle ». Le thrash metal puise ses racines dans plusieurs autres genres : Le punk (Sex Pistols, The Clash, Discharge, The Exploited, The Ramones), le heavy metal traditionnel (Black Sabbath, Motörhead, Judas Priest), le speed de Venom annonciateur du thrash et du black et le « biker rock » américain (Bob Seger, Lizzy Borden). Il était très fréquent au début du mouvement de discerner également l'influence du rock progressif, surtout chez Metallica qui pratique les changements de mesures. On peut aussi citer, dans une moindre mesure, les compositions alambiquées de Megadeth, et le groupe Iced Earth dont certaines compositions durent jusqu'à 16 minutes. Cependant, le son d'autres groupes phares tels que Anthrax et Slayer est beaucoup plus proche du hardcore que du progressif. On identifie le son original du genre au "carré d'as" du thrash américain ("Big Four of Thrash" en anglais), constitué des groupes Slayer, Megadeth, Anthrax et Metallica, ainsi qu'à un groupement similaire de groupes allemands : Sodom, Kreator, Destruction et Tankard. Ce n'est toutefois rien de plus qu'une appellation populaire, et il n'y a aucune correspondance avec une réelle association de quelque forme que ce soit. Cela ne signifie pas non plus que les groupes ne faisant pas partie du carré d'as sont beaucoup moins importants. 
*Source: www.spirit-of-metal.com

MEGADETH: LE GROUPE QUI TUE

  Megadeth est formé en 1983 par Dave Mustaine après qu’il soit écarté du groupe Metallica et David Ellefson . Dave Mustaine habite l’appartement au dessus de celui d’Ellefson. Mustaine lui fera écouter les enregistrements de démo qu’il a fait avec Metallica. Ils décident de fonder leur groupe. Ellefson est bassiste. Avec Mustaine, ils s’entourent de Greg Handevidt à la guitare et du batteur Dijon Carruthers. Dave Mustaine, faute de chanteur occupera cette fonction en plus d’être guitariste. Fin 1983, Handevidt quitte le groupe et Carruthers est remplacé par Lee Ransh. La 1ère démo sera enregistrée à 3. Lee ransh cédera sa place à Gar Samuelson. La formation signe chez Combat Records et en décembre 1984 Chris Poland, un ami de Gar Samuelson intègre le groupe comme guitariste soliste. Dave Mustaine se fait alors un ennemi de Kerry King (guitariste de Slayer) qui venait jouer comme guitariste soliste durant les concerts. En 1985, « Killing Is My Business… » sort. Leur mascotte, Vic Rattlehead, apparait sur cet album comme sur la plupart des disques à venir. En 1986, ils signent chez Capitol Records et enregistrent « Peace Sells But Who’s Buying ? », un album qui deviendra un des incontournables du Thrash Metal. En 1987, Chris Poland et Gar Samuelson sont écartés pour être remplacés par Jeff Young à la guitare et Chuck Behler à la batterie. Ils enregistrent « So Far, So Good… So What ! » en 1988. Ces deux derniers seront renvoyés après la tournée. Nick Menza reprend le poste de batteur et Marty Friedman celui de guitariste soliste. Avec cette nouvelle formation, Megadeth enregistre « Rust In Peace » en 1990. En 1992, sort « Countdown To Extinction », un album plus orienté vers le Heavy Metal. Il connait un succès retentissant. En 1994, succède « Youthanasia » qui marque une rupture avec le Thrash des premiers albums. 1997 voit paraître « Cryptic Writings ». Ce sera le dernier album de Megadeth a obtenir le disque de platine. 1998, Nick Menza apprend qu’il est atteint d’une tumeur au genou et quitte le groupe. Jimmy DeGrasso rejoint alors Megadeth comme batteur. 1999, « Risk » paraît. C’est un echec commercial et Marty Friedman quitte la formation. En 2000, un Best Of parait : « Capitol Punishment : The Megadeth Years ». Cette année là, ils signent chez Sanctuary Records avec Al Pitrelli à la guitare soliste. En 2001, parait alors « The World Needs A Hero » qui reprend le style musical qui avait fait le succès de Megadeth du début des années 90. Un an plus tard sort « Rude Awakening ». 2002 , Dave Mustaine est victime d’une blessure au nerf radial du bras gauche. Il est incapable de rejouer. Des tensions au sein du groupe obligent Dave Mustaine à mettre fin à Megadeth. Dave Mustaine va réapprendre à jouer. Aux côtés de Vinnie Colaiuta à la batterie et Jimmy Sloas à la basse, il travaille sur un album solo dès fin 2003. Une obliation contractuelle chez EMI l’oblige à poser l’étiquette Megadeth. Il renonce alors à son projet et entreprend de reformer Megadeth avec ses morceaux initialement prévus pour son album solo. Il ne parvient pas à faire revenir Ellefson et Friedman. Ellefson ira même jusqu’à le poursuivre en justice pour des royalties impayés. La demande n’aboutira pas. Ce sont Chris poland,  Colaiuta et Sloas qui se joindront à Mustaine pour enregistrer « The System Has Failed » et qui sortira le 13 septembre 2004. Le son marque un retour aux sources.  Cet album est suivi d’une grosse tournée Nord Américaine : « Blackmail The Universe Tour ». Tournée pendant laquelle le guitariste Glen Drover et le bassiste McDonought rejoignent Mustaine. Shawn Drover (frère du guitariste) assure la batterie. Dave Mustaine est alors le seul membre originel du groupe. En 2005, le line-up change de nouveau et James LoMenzo est le Bassiste. Le 6 mars 2007 Parait « United Abominations » où une nouvelle version de « A Tout Le Monde »* est chantée en duo avec Cristina Scabbia du groupe Lacuna Coil. Début 2008, Glen Drover est renvoyé pour être remplacé par Chris Broderick. Un groupe donc qui a, depuis ses débuts, connu des changements multiples. Pourtant, ils prouvent qu’ils que depuis plus de 20 ans, il savent conserver leur âme.

*13 septembre 2006 : fusillade au College Dawson à Montréal où Kimveer Gill, auteur de celle-ci et fan de Megadeth était attaché à la chanson « A Tout Le Monde » qu’il aurait écouté peu avant de passer à l’acte…

GUNS N ROSES : UNE HISTOIRE AUSSI IMPREVISIBLE QU’UNE JUNGLE

Le groupe mondialement connu qui comptait parmi ses membres le guitar hero Slash a eu une histoire plus que mouvementée. Entre amours et désamours, succès extraordinaire et démantèlement : biographie d’un des plus grands groupes des années 80’s et 90’s.

 

Guns N’ Roses est un groupe de Hard Rock américain formé à Los Angeles en 1985. Il résulte de la fusion de 2 groupes : Hollywood Rose et de L.A. Guns (ce dernier étant toujours actif). Le groupe alors se compose de cinq membres. AXL Rose au chant, Izzy Stradlin à la guitare rythmique, Slash à la guitare soliste, Duff McKagan à la guitare basse et enfin Steven Adler à la batterie.

Sous ce line-up, GN’R débute officiellement le 6 juin 1985. Le 26 mars ils signent chez Geffen Records. Un E.P. voit alors le jour : « Live… Like @ Suicide ?! » Sous le sigle de UZI Suicide. C’est une production indépendante en édition limitée qui se vendra à 100000 exemplaires lors des 4 premières semaines de parution. C’est un succès révélateur de leur potentiel.

Malgré leur indiscipline, « Sweet Child O’ Mine » est le titre qui encouragera Mike Clink, leur ingénieur du son, a persévérer pour l’enregistrement du reste de l’album. « Appetite For Destruction » est lancé le 31 juillet. Il connait un succès fulgurant avec 29.9 millions de disques vendus : « Sweet Child O’ Mine » se voit décerner un MTV Music Award pour le meilleur clip. « Welcome To the Jungle » obtient le prix de meilleur nouvel artiste. Rolling Stone Magazine élit GN’R comme meilleur nouveau groupe américain et meilleur groupe de Heavy Metal. Mike Clink est incertain de pouvoir canaliser les énergies du groupe pour un nouvel enregistrement. Il réunit alors 4 morceaux acoustiques et 4 autres issus du « Live… Like @ Suicide ?! ». « GN’R Lies » naissait le 30 novembre 1988. Pendant 3 ans, les fans attendront la sortie du prometteur « Use Your Illusion ». De sérieux problèmes d’addiction aux drogues et alcool en sont la principale cause. Après des cures de désintoxication, les voici de retour dans le sérail. Steven Adler, n’ayant pu en venir à bout, sera écarté. Il est alors remplacé par l’ex batteur de The Cult, Matt Sorum. En avant –première de l’album, le single « You Could Be Mine » sortira en tant que bande son de « Terminator 2 : The Judgement Day » de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger. Les 16 et 17 septembre sortent « Use Your Illusion I et le II ». Le succès est immédiat et indiscutable encore une fois avec des ventes de respectivement 17.8 et 18.6 millions de disques. Mais un nouveau coup dur surgit au sein de la formation : pour des questions de conflits d’intérêts, Izzy Stradlin décide de quitter le groupe le 7 novembre. N’ayant pas de temps à perdre, il est remplacé par Gilby Clarke (ex Kill For Thrills). Durant la tournée consécutive à cet album, Slash voyage avec 13 guitares, Duff Mc Kagan avec 2 basses. En septembre 1993 sort « The Spaghetti  Incident ? », Un disque constitué de reprises de groupes tels que Sex Pistols, Misfits, UK Subs entre autres. Le groupe pouvait ainsi se laisser un répit bien mérité après une tournée mondiale titanesque. La formation pouvait également disposer de temps pour se consacrer à leurs projets solo. Les fans, de ce temps, avaient quelques nouveautés à écouter.

Des rumeurs toujours croissantes annoncent une rupture du groupe. En juin 1994 après la sortie du single « Sympathy For The Devil » (reprise des Rolling Stones), extrait de la bande son du film « Interview With A Vampire », Gilby Clarke quitte Guns N’ Roses pour se consacrer à une carrière Soliste. C’est à cette époque que naissent des conflits entre Slash et AXL  Rose : AXL Rose insiste pour que Paul « Huge »Tobias soit le successeur de Clarke. Slash préfère Zakk Wylde ( ex Ozzy Osbourne, Pride & Glory)… Ce désaccord prend de telles proportions que le compromis devient impossible. Le 30 octobre 1996, Slash quitte les Guns N’ Roses et décide de travailler à son projet Slash’s Snakepit. Il est rejoint par Duff McKagan et Matt Sorum en novembre 1997. Cette même année, West Arkeen  (qui aura co-écrit les titres: « Yesterdays », « It’s So Eazy », « Bad Obsession », “The Garden ») meure d’une overdose, le 1er juin. AXL Rose s’emmure dans un mutisme inébranlable. Guns N’ Roses s’est éteint.

De nombreux problèmes avec la justice assaillent AXL Rose. De leur côté, Slash, Duff McKagan et Matt Sorum préparent un nouveau projet aux côtés de Scott Weiland et du guitariste Dave Kushner : Velvet Revolver. De nouvelles rumeurs surgissent. Elles annonent une nouvelle formation de Guns N’ Roses. Dizzy Reed étant le seul rescapé continue de travailler avec AXL Rose. Parmi ces rumeurs, il est question d’un album qui s’intitulerait « Chinese Democracy » dont la plupart des compositions seraient d’AXL Rose. Paul « Huge » Tobias et Robin Finck, Tommy Stinson  ainsi que le batteur Josh Freese participeraient à ce projet. Pour honorer le contrat avec Geffen Records, sort, le 30 novembre 1999 « Live Era 87-93 ». Commence une nouvelle ère pour Guns N’ Roses qui voit défiler nombre de musiciens. Les guitaristes : Buckethead, Paul « huge » Tobias, et Robin Finck ; le bassiste, Tommy Stinson ; le batteur Brian « Brain » Mantia ; les claviers : Dizzy Reed et Chris Pittman. Plus la collaboration de grands noms tels que Brian May. De nombreux concerts ont lieu présentant les nouvelles chansons de Chinese Democracy. Des éditions pirates circulent incluant différentes versions des titres jusqu’à la parution définitive en 2008 de l’album studio. Un disque qui déçoit aussi bien les critiques que les fans qui ne reconnaissent pas leur groupe préféré et crient à la mort des légendaires Guns.   

MEGADETH: UNITED ABOMINATIONS

 Le truc avec Megadeth, c’est que ça va vite. Voilà un groupe qui ne s’embarrasse pas de fioritures inutiles : c’est du brut de décoffrage. Les soli sont toujours très travaillés et  pour vous en convaincre écoutez « Pray For Blood ». Mais il est vrai que l’on est loin de « Countdown To Extinction ». Il y a de l’agressivité dans les morceaux comme toujours et des moments mélodiques viennent alléger ce concentré de nervosité. L’album est plaisant.  Il reste fidèle à l’esprit musical de Dave Mustaine.

 Megadeth : United Abominations  - 2007- Roadrunner Records

BACKTRACK LANE: PLUS DE PHOTOS

Enfin les dernières photos cette fois plus promotionnelles...

BACKTRACK LANE: ENCORE ET ENCORE

Après vous avoir présenté le groupe, voici des photos prises pendant leurs répétitions pour que vous puissiez les découvrir en image.

CHINESE DEMOCRACY: 13 ANS ET APRÈS...

Il est enfin là.  Après treize années d'attente, Axl Rose des Guns n' Roses a fini par nous présenter son bébé si attendu: Chinese Democracy. Un renouveau complet pour un groupe dont les membres sont aussi tout nouveaux mais une déception cuisante pour les fans qui se rappellent de Slash et d'Izzy Stradling. 

   On ne sait si on doit être étonné ou déçu de cet album.  Une chose est sûre : il est résolument différent. Il s’agit d’une sorte de disque hybride. Cela s’explique peut-être par son contexte transitoire. Mais, à l’écoute, il reste une impression d’inachevé. Par ses riffs lourds, l’album empreinte des sonorités au Heavy Metal. Bien que l’album incarne la rupture tant par le choix des titres et ses arrangements que par  un line-up dont il ne subsiste que Dizzy Reed et AXL Rose. L’album sera très décevant si on l’écoute avec une oreille s’attendant à un Guns N’ Roses à l’ancienne.Le débat fait rage au sein des Gunners : Guns est mort VS Guns renaît sous une nouvelle forme, il ya AXL …  Néanmoins, force est de reconnaître que l’on peut difficilement faire abstraction d’une nostalgie d’un groupe digne du mythe. De plus, tout en voulant rester objectif, il faut admettre que certains moments du disque  comme « Street Of Dreams » nous évoqueront « Yesterdays » (« Use Your Illusion II ») ou « Paradise City » (« Appetite For Destruction »). « There Was A Time » nous rappellera «The Garden » sur un fond Trip Hop… Non, l’album n’est pas mauvais. Mais ce n’est pas Guns N’ Roses. Ce ne sont plus des riffs endiablés agrémentés de soli bien blues/Rock.  Ce n’est plus une voix érraillée qui ressort d’un flot de Gibson saturées, comme un cri de liberté. Non, ici AXL est en lutte contre deux tendances qui elles mêmes se battent pour remplir le silence : d’un côté le synthé trop présent de l’autre la saturation des guitares. Il en ressort un sentiment amer que ce n’est pas AXL le vainqueur  et que d’ailleurs il n’y a pas de vainqueur. Les morceaux font plus penser à un style « Pop Hardifiée » et ce n’est franchement pas un succès.  Et ce même en faisant abstraction des Guns d’avant.  « Appetite For Destruction », « Lies » et « Use Your Illusion I & II » sont tous différents les uns des autres. Ils ont chacun une âme, un son qui les caractérise. Chinese Democracy est un Guns N’ Roses dénaturé, vidé de sens. Alors l’album n’était pas mauvais, oui,  à condition de ne pas savoir lire, à condition de ne pas savoir qu’un autre Guns N’ Roses a existé et qui ne se limitait pas à AXL Rose.

DEATH MAGNETIC: LA VERVE METALLICA DANS TOUTE SA SPLENDEUR

L’album est beau. Structuré, les riffs propres au groupe sont reconnaissables (« Cyanide », « All Nightmare Long », « My Apocalypse »).Ils s’alternent avec des lignes mélodiques (« The Day That Never Come », « The Unforgiven III») et des soli travaillés aux couleurs plus bluesy que d’habitude (« The Judas Kiss », « Suicide And Redemption »).  Death Magnetic conserve une intensité grâce à cet équilibre qui lui confère une homogénéité parfaite.

Metallica : Death Magnetic -2008- Warner Music Group/Mercury Records/Sony Music

 

METALLICA: LE MYTHE

Toujours au top, Metallica revient en 2009 pour une tournée mondiale et un nouvel opus. Biographie d’un groupe légendaire qui fait salle comble depuis déjà 30 ans.

Metallica est un groupe de Thrash Metal américain formé le 28 octobre 1981. Lars Ulrich, James Hetfield, Dave Mustaine et Ron McGovney se réunissent dans un garage pour les répétitions. Très ambitieux, ils se démènent pour multiplier les concerts. Ils créeront une démo après s’être produits plusieurs fois au concert Factory de Costa Mesa. Elle est surnommée « No Life ‘til Leather » (sans doute par inspiration du groupe Motörhead avec leur « No Life ‘til Hammersmith »). Lars Ulrich connaît Kenny Kane qui travaille dans un studio d’enregistrement : ce qui facilite grandement un enregistrement de qualité correcte. Ron McGovney s’entend mal avec Kenny Kane et cette mésentente s’élargit  à l’ensemble des autres membres du groupe. Ils se rendent à San Francisco où ils voient Cliff Burton headbanguer sans retenue sur scène. McGovney comprend que Burton sera son successeur. Le succès de leur démo leur permet de se rendre à New York. Les relations entre Dave Mustaine et les autres membres se sont dégradées. Elles atteignent leur paroxysme pendant le voyage pour New York. Il fut renvoyé à mi-chemin entre l’Iowa et Chicago. Arrivés à New York, c’est Kirk Hammett qui prendra la place. Après des prises de contact avec des maisons de disques infructueuses, ils décident de s’autoproduire. Zagula qui les avait accueuillis pour leur séjour à New York, crée le label Megaforce. Ils enregistrent « Kill ‘Em All » qui présente une réelle innovation. La distribution est assurée dans le monde entier. Une tournée aux côtés du groupe Raven (« All For One ») sera baptisée « Kill ‘Em All For One » suite à l’association de leurs albums respectifs. « Ride The Lightening » sort en août 1984. Ils signent chez Elektra Records. En 1986, sort l’album qui deviendra une des références du Thrash Metal : « Master Of Puppets ». Cette même année est également celle où Cliff Burton s’éteint suite à un accident sur la route tandis que le groupe se rendait à Copenhague pour y donner un concert. Ils recrutent Jaon Newsted. L’album suivant : « … And Justice For All » sera de la même veine que les deux albums qui le précèdent. Il s’ensuit une énorme tournée mondiale. En 1991, Metallica revient avec un opus éponyme du groupe. Il est également très connu comme « Black Album ». Celui-ci a la particularité de rendre le metal accessible au grand public, notamment avec le titre « Nothing Else Matters ». Cet album, moins agressif que ses prédécesseurs, marque un changement de style du groupe. En 1992, Metallica assiste au concert donné en hommage à Freddie Mercury à Wembley. Un nouvel album paraît en 1996 : « Load ». S’il est encensé par la critique, il est vivement décrié par les admirateurs du groupe qui y voient un changement qui se confirme dans  l’évolution musicale du groupe. 1997, la suite des enregistrements réalisés lors du passage en studio pour « Load » parait sous l’intitulé « RELoad ». « Garage Inc » sort en 1998. Un double album qui reprend des titres de Black Sabbath (“Sabbra Cadabra”), Thin Lizzy (“Whiskey In The Jar”), Blue öyster Cult (“Astronomy”), Misfits (“Die, Die My Darling”), etc. Jason Newsted quitte le groupe, le headbanging lui ayant abîmé les cervicales prétend-il. En 2003, c’est au tour de « St Anger » de paraître. Metallica adopte un style plus Nu Metal. 3 concerts à Paris le même jour : le 1er à la Boule Noire, le 2ème au Bataclan et le 3ème enfin au Trabendo. C’est Robert Trujillo qui assure la Basse. Le neuvième album, Death Magnetic est sorti le 12 septembre 2008. Metallica a donné un concert à Paris les 1 et 2 avril 2009 à Bercy pour la tournée World Magnetic Tour. Prochain rendez-vous français aux Arènes de Nîmes le 7 juillet prochain. 

CONCERT

Trois groupes régalent L’Espace B le 23 avril prochain.

Backtrack Lane, Poison Apples et Even Heroes Die, jouent ensemble que la scène de l’Espace B le 23 avril. Jeunes groupes aux influences hard rock des années 80’s, ils nous offriront plus de deux heures de concert. Un bel avenir leur est réservé grâce à des compositions originales et entrainantes. A encourager. 

COME BACK

BB King sur scène à Paris le 16 juin au Palais des Congrès.

Concert exceptionnel à ne surtout pas rater. BB King le maître incontesté du blues revient avec la célèbre Lucille, sa guitare.  Il devait pourtant abandonner la scène après sa tournée mondiale de 2006. Mais à 83 ans, il ne fait pas défaut à sa devise tirée d’un titre de film : « Never say never again ». 

AESTHESIA: DECOLLAGE IMMEDIAT

Pari réussi pour Aesthesia. Le groupe au chanteur dont la voix et l’attitude ressemblent étrangement au célèbre Axl Rose des Guns n’ Roses entame sa première tournée européenne le 9 avril prochain. Leur musique, un hard rock glamour accessible séduit tout le monde de l’amateur au passionné. Quant à l’album, en vente uniquement sur le site officiel, est en rupture de stock. Un bel avenir semble se profiler à l’horizon. 

JAMES HETFIELD HOSPITALISE

Plus de peur que de mal. James Heltfield, le légendaire chanteur du groupe Metallica a été hospitalisé mercredi 11 mars dernier. Il souffrait de douleurs violentes à l’estomac et de déshydratation. Des soucis de santé qui ne pouvaient pas moins bien tomber. Seize mille fans attendait avec impatience le groupe le soir même à Stockholm en Suède. Le groupe est venu  annoncé l’annulation du concert quelques minutes seulement avant le début de la prestation.  Le batteur Lars Ulrich a présenté des excuses pour tout le monde. Le chanteur s’est malgré tout rétabli rapidement et a pu reprendre la route des Etats-Unis pour la suite de la tournée. Le groupe mythique devrait revenir en Suède au printemps prochain pour se rattraper. Les français auront aussi droit à un moment de légende le 1er et 2 avril prochain à Paris Bercy. 

JUIN SOUS LE SOLEIL DU ROCK

Les blousons et pantalons de cuir, guitares saturées et voix éraillées prennent possession de la capitale française. En juin prochain, certains des plus grands groupes de Hard Rock des années 70’s et 80’s feront exploser les quotas de décibels. ACDC revient pour un ultime concert le 12 juin au stade de France après avoir enflammé Bercy le 25 et le 27 février. Ne comptez pas trouver des places. Toutes sont parties moins d’une heure après la mise en vente. Mais vous pouvez vous rabattre sur des groupes non moins mythiques. Lynyrd Skynyrd et leurs rythmes blues endiablés nous remémorerons les routes du sud des Etats-Unis le 5 juin au Zénith.  Après de très nombreuses années d’absence, ils refont enfin parler d’eux et promettent de jouer leurs plus grands classiques dont le très légendaire « Sweet Home Alabama ». Whitesnake, groupe d’influence métal investit, lui, la scène du Casino de Paris le lendemain 6 juin. La musique est beaucoup plus agressive, tranchante. Le groupe est aussi plus jeune ce qui explique des compositions différentes dans le style des Saxon, LA Guns ou Mötley Crüe. Enfin, le 19, 20 et 21 juin, le festival Hellfest à Clisson (près de Nantes) réunira plus de trente groupes sur trois scènes. Ainsi, Mötley Crüe, Marilyn Manson, Buckcherry, Machine Head, Dream Theater ou encore Koritni se produiront devant des milliers de spectateurs. Et tout ça pour le grand plaisir de la communauté des passionnés ravis de voir enfin la France sous le signe du Hard Rock.